Au cours de la dernière décennie, les revenus de la pornographie en ligne ont chuté en raison de la facilité d’accès au contenu gratuit  qu’on appelle les «tubes » . Des sites de partage vidéo qui sont semblables à YouTube mais comportent des clips porno. Les experts estiment que les abonnements en ligne et les ventes ont diminué de 10/12 milliards de dollars au milieu des années 2000 à environ 3/5 milliards de dollars aujourd’hui soit 50 à 75% de baisse de revenus dans le marché adulte.

Mais il y a un secteur de l’industrie du divertissement pour adultes qui croit de plus en plus: la cam. Les clients se connectent  pour voir leurs modèles préférées gratuitement sur des chats publics et ensuite payent pour amener leur belle en privé pour une séance en tête-à- tête qui est parfois asssez soft mais peut aussi impliquer du sexe hardcore.

L’année dernière, plusieurs médias ont soulevé des préoccupations quant à la sécurité de de la cam. Par exemple, un journaliste de CNN a écrit sur les adolescents dans les Philippines étant forcée à avoir des relations sexuelles avec un autre devant la caméra vidéo en direct. Le New York Times a soulevé des préoccupations au sujet de cam girls traquées par des harceleurs.

L’effort ambitieux, conduit  Clinton Cox, fera sans doute de Miami l’épicentre d’une industrie de la cam pour adultes en plein essor. En 2011, il fonde Converge Media Works, qui gère aujourd’hui plusieurs sites de cams, y compris Playboy live, et loue une maison de 2,5 millions $. Il dit que, jusqu’à présent, il a amassé 65 millions de dollars de revenus pour ses partenaires en recrutant 3.200 modèles.

Bien que les habitants se plaignent que son entreprise est un fléau sur le quartier, Cox souligne qu’il est à l’origine de créations d’emplois. Il compte cinq employés à temps plein, et le projet de rénovation pr »voit des dizaines de milliers à Petit Haïti (quartier de miami). Tout cela, dit-il, pour aider les hommes solitaires à vivre leurs fantasmes.

Qu’offre-t-il aux femmes qu’il emploie ? Ce que je fais est de faciliter leur travail de cam girl en leur donnant un endroit sûr pour travailler en toute tranquillité.

Cox, dont le titre est PDG de Playboy live, est devenu le Hugh Hefner de Miami.. Bien que d’autres sites de cams comprennent des actes de sexe hardcore, Cox dit que Playboy a une règle stricte  « No pink », ce qui signifie qu’il n’y a pas « insertion » et aucun gros plans anatomiques sur les sexe des filles.

Bien que les filles ont le choix de fixer leurs propres tarifs pour du chat privé, le modèle de moins cher coûte $ 3.99 par minute sur ce site autant dire qu’ils sont loins d’être très bon marché contrairement à des sites comme livejasmin ou streamate.

Jusqu’à présent, la société de Cox n’est certainement pas en pole position dans le marché du live. Le site le plus populaire reçoit environ dix fois plus de trafic. L’an dernier, le New York Times a rapporté que la wabcam pour adultes est une industrie d’un milliard de dollars.